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Vidéo Rémi, 24 ans et descendant de forains depuis cinq générations

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Entretien le matin, animation l’après-midi, c’est le quotidien de Rémi, forain de génération en génération. Un métier qui le passionne mais qui lui impose de nombreuses contraintes.
VIDEO. Rémi, 24 ans et descendant de forains depuis cinq générations Entretien le matin, animation l’après-midi, c’est le quotidien de Rémi, forain de génération en génération. Un métier qui le passionne mais qui lui impose de nombreuses contraintes. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Entretien le matin, animation l’après-midi, c’est le quotidien de Rémi, forain de génération en génération. Un métier qui le passionne mais qui lui impose de nombreuses contraintes.

Tous les matins, à 11 heures, c’est le même rituel. Rémi vérifie les mécaniques et les 960 petites lumières qui ornent son manège. “C’est comme un bébé mais c’est un sacré budget. Dans notre métier, il y a toujours des contraintes. On arrive, l'électricité n'est pas installée. On se branche aux raccords de la ville pour l'eau mais ça fuit. C'est du boulot. Une fois que c’est monté, c'est sûr, c'est joli, mais il y a du travail derrière”. Mais malgré de lourdes contraintes, Rémi prend plaisir à exercer son métier. 

“Ça m’a paru comme une évidence”

Après avoir obtenu son baccalauréat, il décide d'arrêter sa scolarité pour reprendre l’affaire familiale. “C'est mon métier depuis tout petit. Mon père, il m'apprend à regarder un peu partout, donc j'ai l'œil. Ça fait cinq générations qu'on est forains. Enfin, j'ai des images de mes arrière-arrière-arrière-grands-parents en 1900, qui étaient déjà forains. Ça m'a paru comme une évidence”. De 13h30 jusqu’à 1h30, Rémi fait tourner le manège de ses parents, au rythme de la musique et de sa voix. “Pour attirer les clients, il faut beaucoup parler et c’est un peu fatigant mais c’est la partie que je préfère”. 


Après la Foire du Trône, Rémi reprend la route pour se rendre à la foire de Marseillan-Plage puis de Saint-Romain, qui s'achève en novembre. “Après, je reviens chez moi, sur mon terrain, on démonte le manège, on pose les voitures par terre, on inspecte tout et on refait la peinture, l'électricité et la mécanique”. Un travail qui lui laisse donc peu de temps libre mais qui le passionne. “J'ai choisi ce métier-là parce que c'était ma passion avant tout. C'est vrai que quand je tiens mon manège et que je pilote, je n'ai pas l'impression de travailler, c'est un pur plaisir”, explique Rémi.

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