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: Vidéo "Il fallait que je pleure"… Cette capitaine de police évoque les émotions auxquelles elle est confrontée au quotidien

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Gérer ses émotions en plus de celles des autres, en toutes circonstances. C’est ce que vit la capitaine de police Agnès Naudin au quotidien. Elle raconte.
VIDEO. "Il fallait que je pleure"… Cette capitaine de police évoque les émotions auxquelles elle est confrontée au quotidien Gérer ses émotions en plus de celles des autres, en toutes circonstances. C’est ce que vit la capitaine de police Agnès Naudin au quotidien. Elle raconte. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Gérer ses émotions en plus de celles des autres, en toutes circonstances. C’est ce que vit la capitaine de police Agnès Naudin au quotidien. Elle raconte. 

Elle est confrontée à des situations difficiles tous les jours. Pourtant, elle doit faire en sorte de gérer ses émotions. Agnès Naudin est capitaine de police au sein d’une brigade de protection de la famille. Pour elle, les choses les plus difficiles à vivre dans son environnement de travail, ce sont les émotions des autres, qu’elle doit gérer plus que les siennes. 

Dans une affaire de bébé secoué, un type de cas qu’elle n’avait jamais traité auparavant, elle ressentait une véritable appréhension. Une peur qu’Agnès Naudin explique par le fait qu’elle était déjà mère à ce moment-là. Elle a donc demandé à sa collègue de mener l’audition de la mère du bébé pendant qu’elle entendait le père. "J’ai craqué au moment où, effectivement, j’ai entendu la maman éclater en larmes dans le bureau d’à côté", se souvient-elle. La jeune femme s’est alors mise à l’écart, dans un bureau, afin de pleurer. "Ça m’a permis d’évacuer, en fait, plutôt que retenir."

Un travail d'introspection

Pour la capitaine Naudin, la gestion des émotions passe par l’écoute de soi et l’acceptation. "Ce n’est pas parce qu’on ressent les choses comme ça, qu’on est comme ça, que c’est quelque chose qui est définitif et sur lequel on ne peut pas travailler", explique-t-elle. Une démarche qui demande une introspection très profonde. "Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui, malheureusement, ne font pas ce travail."

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