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Vacances de Noël : "Saint-Malo reste une ville d'accueil" même s'il faut "concilier" tourisme et protocoles sanitaires, selon le maire

"Nous sommes toujours heureux d'accueillir les vacanciers, quelle que soit la situation", affirme Gilles Lurton qui indique que les hôtels de la station balnéaire sont ouverts.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gilles Lurton, maire LR de Saint-Malo. (BENJAMIN FONTAINE / FRANCE-BLEU ARMORIQUE)

"Nous sommes toujours heureux d'accueillir les vacanciers, quelle que soit la situation", déclare vendredi 18 décembre sur franceinfo le maire LR de Saint-Malo, Gilles Lurton. Alors que les vacances scolaires commencent ce vendredi soir, il espère que les touristes seront nombreux malgré la crise du Covid-19 et la fermeture prolongée des bars et restaurants. Conscient qu'il faut "concilier" tourisme et protocoles sanitaires, l'élu breton rappelle qu'il a été "un des premiers maires à prendre des arrêtés obligeant au port du masque".

franceinfo : L'arrivée des vacanciers vous inquiète-t-elle ?

Gilles Lurton : On a une destination Bretagne, une destination Saint-Malo qui est très prisée par les Françaises et les Français, surtout en cette période de crise. Nous l'avons vu cet été, quand ils ne pouvaient pas aller en dehors de nos frontières. Saint-Malo est une ville d'accueil. Nous sommes toujours heureux d'accueillir les vacanciers, quelle que soit la situation. Mais maintenant, effectivement, il faut que nous sachions respecter les mesures de protection auxquelles nous sommes maintenant habitués depuis plusieurs mois.

Les Françaises et les Français ont besoin de se reposer et de se détendre un peu. Je le vois dans les services de la mairie que je dirige, dans les services des organismes HLM, et tous les autres.

Gilles Lurton

à franceinfo

Alors, il faut que l'on concilie ça avec la crise sanitaire. J'ai été un des premiers maires à prendre des arrêtés obligeant au port du masque dans les principaux quartiers de la ville de Saint-Malo. Ça a parfois été mal compris. Ça m'a été reproché, mais aujourd'hui, je suis assez fier de l'avoir fait parce que c'était une nécessité pour protéger les populations. Il faut que nous continuions à concilier ces mesures de protection avec cette nécessité de se reposer et de trouver des sites accueillants pour venir passer quelques moments pendant cette période de fin d'année.

Ce week-end, la ville distribue des chèques cadeaux à utiliser dans les petits commerces. Est-ce qu'il n'y a pas un risque de brassage ?

Nous avons été très prudent. Nous avons lancé des plateformes participatives en liaison avec les unions commerciales. Ce qui fait que les personnes qui souhaitent commander dans les magasins de Saint-Malo ont toute possibilité de le faire de façon dématérialisée. Nous avons aussi besoin d'encourager nos commerçants et c'est un peu pour ça qu'on a fait ces chèques cadeaux. On a vraiment une économie qui circule au ralenti. Si nous ne savons pas participer au maintien d'une certaine activité économique de la part des commerçants, je crains que beaucoup rencontrent de très importantes difficultés dans les mois à venir.

Votre premier adjoint est allé manifester à Paris en début de semaine pour la réouverture des bars et des restaurants. Pour quelle raison ?

Mon premier adjoint travaille pour un des principaux groupe d'hotellerie de notre pays et même international. Il a soutenu sa profession et c'est bien normal. Il ne l'a pas fait en tant que premier adjoint, il l'a fait en tant que professionnel de l'hotellerie. Maintenant, c'est vrai que les hôtels à Saint-Malo restent ouverts actuellement. Les bars et restaurants souffrent beaucoup mais ce sont des mesures de protection que je suis bien obligé de reconnaître comme nécessaire dans la crise que nous traversons actuellement. Je vois bien que les chiffres de l'épidémie sont en train de remonter. Je comprends parfaitement que le gouvernement doive prendre toutes les mesures pour que nous soyons le plus protégé possible vis à vis de cette terrible maladie.

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