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Vidéo En Guyane, le combat de scientifiques pour sauver la plus grosse tortue au monde

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Accompagnés par Greenpeace France, des scientifiques se sont rendus sur place pour étudier cette espèce dont le nombre annuel de pontes est passé de 200 000 dans les années 1990 à 500 en 2018.
VIDEO. En Guyane, le combat de scientifiques pour sauver la plus grosse tortue au monde Accompagnés par Greenpeace France, des scientifiques se sont rendus sur place pour étudier cette espèce dont le nombre annuel de pontes est passé de 200 000 dans les années 1990 à 500 en 2018. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Accompagnés par Greenpeace France, des scientifiques se sont rendus sur place pour étudier cette espèce dont le nombre annuel de pontes est passé de 200 000 dans les années 1990 à 500 en 2018.

Une population en déclin

Des scientifiques, accompagnés par Greenpeace, se sont rendus en Guyane pour étudier la tortue luth, espèce en plein déclin. Une des premières raisons de ce déclin est "l'érosion des plages", comme l'explique Damien Chevallier, chercheur au CNRS - IPHC. "On a à peu près 40 % des nids de tortues luths qui sont détruits chaque année", constate le scientifique. La capture accidentelle est également responsable de cette chute de la population. S'ajoute à cela la pollution plastique, souvent fatale pour ces animaux marins. "La tortue luth les confond avec ses proies principales, qui sont les méduses", explique Damien Chevallier.

Mieux appréhender leur comportement

Les scientifiques ont fait de leur mission principale une meilleure connaissance du comportement de ces tortues dans le but de mieux les protéger. Pour ce faire, ils profitent de la période de reproduction - entre avril et juillet -, période durant laquelle les femelles se hissent sur la plage et où ils peuvent équiper une dizaine d'entre elles de caméras embarquées et de balises. "On a pu obtenir de nombreuses informations sur leur façon d'utiliser les ressources et leur habitat", assure Damien Chevallier. Mieux comprendre ces tortues permettrait aussi de mieux comprendre les écosystèmes marins car elles sont des indicateurs de la santé des océans.

Une protection limitée 

Selon lui, les mesures de protection actuelles comportent des limites. "Tout ce qui se passe en haute mer, là pour l'instant, il n'y a pas de protection, il y a énormément d'activités humaines, dont la pêche", regrette le chercheur. Pour préserver la haute mer, Greenpeace demande ainsi la création d'un nouveau réseau d'aires marines protégées dans les eaux internationales.

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