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Tatouages : bientôt privés d'encre de couleur, les professionnels montent au créneau

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Tatouages : bientôt privés d'encre de couleur, les professionnels montent au créneau
Tatouages : bientôt privés d'encre de couleur, les professionnels montent au créneau Tatouages : bientôt privés d'encre de couleur, les professionnels montent au créneau
Article rédigé par France 3 - J. Gasparutto, M.-C. Ide, S. Letournel, Y.Pottiaux, D. Meunier, B. Lacroix
France Télévisions

Les tatoueurs ne pourront plus, à compter de mardi 4 janvier, utiliser d'encres de couleur ni de substances chimiques, jugées toxiques pour la santé. Ils contestent la décision de la Commission européenne, qu'ils estiment disproportionnée.

À partir de mardi 4 janvier, une vingtaine d'encres et une cinquantaine de composants chimiques, jugés toxiques pour la santé, seront interdits aux tatoueurs. "En gros, on doit apprendre à changer toute notre matière première, ce qui n'arrive à absolument aucun métier", déplore Rudy d'Hollander, tatoueur. La décision a été prise par la Commission européenne, suite à un rapport de l'Agence européenne des produits chimiques, qui stipule que les encres sont cancérogènes et corrosives pour la peau. "Toutes ces substances chimiques dangereuses sont déjà interdites dans tous les États-membres, dont les produits cosmétiques", explique Sonya Gospodinova, porte-parole de la Commission européenne. 

Les tatoueurs contestent la décision 

Les professionnels européens du secteur contestent la décision. Une pétition a déjà recueilli plus de 175 000 signatures. En France, un tatoueur rouennais, Mikki Bold, mène la dispute sur les réseaux sociaux. L'interdiction serait selon lui disproportionnée au regard des risques encourus. "C'est des produits qu'on utilise depuis 30 ans. Mis à part quelques cas d'allergies qui sont dans la majeure partie du temps bénignes, il n'y a absolument aucun effet secondaire grave qui a pu être noté", assure-t-il.

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