Enfance : le 119, de l'aide au bout du fil
Chaque jour, le 119 reçoit des centaines d'appels pour signaler des cas de maltraitance de mineurs.
Un immeuble au nord de Paris, un téléphone qui sonne sans cesse, nous sommes au service d'accueil de l'enfance en danger. 1200 appels arrivent chaque jour ici. Au bout du fil, parfois des voisins inquiets, souvent des parents dépassés, mais un matin, au centre d'appels, une situation va mobiliser tout le service : la mère d'un enfant vient d'arriver en France, elle a fui le Maroc où son fils a été violé. La famille est à la rue et l'enfant est en danger.
35 000 appels par an
Il y a urgence et l'éducatrice spécialisée demande de l'aide à son supérieur. "On va transmettre une note préoccupante à l'aide sociale à l'enfance de Paris", indique-t-il. Mais en attendant, il faut trouver un abri à cette famille et tous les écoutants vont activer leurs réseaux. Mais parfois il y a aussi des histoires qui donnent du courage. Il y a deux ans, une écoutante a changé la vie d'un enfant de douze ans en fugue. L'an dernier, le 119 a traité 35 000 appels et dans plus d'un cas sur cinq, la justice a été saisie.
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