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Pierre et Vacances : la colère des petits propriétaires

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Pierre et Vacances : la colère des petits propriétaires
Pierre et Vacances : la colère des petits propriétaires Pierre et Vacances : la colère des petits propriétaires (France 3)
Article rédigé par France 3 - V.Frederic, N.Bidard, H.Pozzo, A.Exposito, E.Penot
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Ils pensaient avoir fait un bon investissement, mais depuis le confinement, le groupe Pierre et Vacances refuse de leur reverser les sommes dues. 200 propriétaires ont décidé de saisir la justice. 

Ils ont investi dans une résidence aux pieds des pistes, au bord de la mer ou dans des logements en pleine nature. Parmi eux, Philippe Quéant a acheté un cottage dans un Center Parcs, avec la garantie d’un loyer de 1 000 euros par mois… en théorie. "Au premier trimestre, nous avons reçu 15 jours sur ces trois mois, avec un courrier suivant nous expliquant qu’au vu de la crise sanitaire, Center Parcs ne paierait pas les loyers durant les confinements." Au total, les loyers impayés s’élèvent pour lui à 4 500 euros. 

Une opportunité trompeuse ? 

De son côté, Pierre et Vacances assume. Le groupe a perdu 336 millions d’euros cette année à cause du Covid-19. "La fermeture de nos résidences a arrêté la possibilité pour nos propriétaires de nous confier leur patrimoine immobilier à l’exploitation, ce qui a momentanément suspendu le contour du bail qui nous lie à eux", explique Dominique Menigault, le directeur de la gestion des patrimoines de Pierre et Vacances. Philippe Quéant a un autre problème : il ne peut pas vendre, car c’est Center Parcs qui décide de tout. Son contrat impose également des travaux à sa charge. Aujourd’hui, Me Bertrand de Campredon défend plus de 200 plaignants dans sa situation. 

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