Cet article date de plus de trois ans.

Pass sanitaire : un casse-tête pour les employeurs et les salariés concernés

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Pass sanitaire : un casse-tête pour les employeurs et les salariés concernés
Pass sanitaire : un casse-tête pour les employeurs et les salariés concernés Pass sanitaire : un casse-tête pour les employeurs et les salariés concernés (France 2)
Article rédigé par France 2 - J.Bigard, L.Bazizin, B.Vignais, N.Salem, P.Touileb, B.de Saint Jore
France Télévisions
France 2

Après des débat houleux, le très controversé pass sanitaire a été adopté dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 juillet. Malgré les concessions de la majorité, il reste un casse-tête pour les entreprises. 

Le pass sanitaire est désormais voté. Qui est concerné ? Au mois d'août, il sera obligatoire dans les restaurants, foires, congrès, cinémas ou encore pour accéder aux hôpitaux - sauf urgences - et maisons de retraite. Romain Pernot, directeur de salle du restaurant Contraste à Paris, est préparé, mais inquiet. "On ne va pas faire la police, on va contrôler tous les codes qu'il faudra contrôler. S'il y a une personne qui ne l'a pas, on ne pourra forcément pas l'accepter, c'est la pire des choses pour nous", explique ce dernier. 

Pas imposé dans les centres commerciaux 

Le pass sanitaire sera également exigé dans les transports au mois d'août : avion, train et même le bus pour les longs trajets. À partir du 30 aout, les employés des secteurs en contact avec le public devront obligatoirement l'avoir pour travailler. Il ne sera en revanche pas imposé dans les centres commerciaux, petits commerces et services publics. Les salariés qui n'auront pas de pass sanitaire pourront être suspendus, sans salaire. Un employeur qui ne contrôlerait pas ses clients risque quant à lui sept jours de fermeture. Le MEDEF craint une vague de salaries non vaccinés à la rentrée, et potentiellement indisponibles. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.