Paris : dans les coulisses du Plaza Athénée, toujours déserté à cause du coronavirus
La saison touristique commence lentement. À Paris, les étrangers ne sont pas au rendez-vous et les palaces sont vides. Douze d’entre eux restent fermés en attendant de retrouver leur clientèle chinoise, russe, américaine ou japonaise.
Les palaces sont le symbole du luxe parisien. Le Bristol, le Crillon, le Plaza Athénée… Ils ont tous un point commun : ils sont fermés à cause du Covid-19. Plus de grooms, de limousines devant le palace… Depuis trois mois et demi, c’est par la petite porte du Plaza Athénée que François Delahaye, directeur général du palace arrive. "Depuis le 18 mars, plus personne n’est entrée par l’entrée principale", explique t-il.
Les 208 chambres du Plaza vides
Avec les derniers clients partis, tout est resté comme figé dans le hall, avec les journaux du jour. Le palace de 5 000 mètres carrés devait rouvrir au début du mois, mais il n’y a eu aucune réservation pour les 208 chambres luxueuses, d’habitude occupées par des riches clients d’Amérique, du Golfe ou d’Asie. Avec le coronavirus, impossible pour eux de venir. Alors l’hôtel a fermé. Même le restaurant triplement étoilé est à l’arrêt. Les pertes sont énormes et il faut conserver les 600 emplois à temps plein. Le palace tient grâce à l’État et aux actionnaires. Sans client, les chantiers tournent à plein. Le Plaza Athénée rouvrira en septembre.
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