Les chèques-vacances sont-ils toujours aussi avantageux ?
Les règles changent, les commissions augmentent alors pour compenser, des professionnels du tourisme commencent à refuser les chèques-vacances.
Pour partir en congé, se reposer au soleil ou s'offrir quelques activités, le chèque-vacances est un indispensable pour beaucoup de salariés. Dans un cabinet de conseil près de Paris, 1 personne sur 4 en profite pour un montant d'environ 200 euros par an. Mais les chèques-vacances commencent à être mal vus par certains commerçants. La commission payée par les professionnels du tourisme a bondi cette année. Avant, pour un chèque de 10 €, ils reversaient 10 centimes d'euros à l'Agence nationale des chèques-vacances (ANCV). Depuis le 1er janvier, c'est 25 centimes d'euros, une augmentation de 150%.
200 établissements y auraient renoncé
À Uzès (Gard), Dominique Clérau, propriétaire de gites a pris une décision radicale en signe de protestation : elle a renoncé aux chèques-vacances. Pourtant, elle réalisait 10% de son chiffre d'affaires grâce à eux. La propriétaire fait ça "pour essayer de faire évoluer les choses, pour tirer la sonnette d'alarme". Mais tous les professionnels ne peuvent pas se permettre de renoncer aux chèques-vacances, alors d'autres augmentent leurs tarifs pour compenser les hausses de la commission. L'ANCV, elle, se défend. L'augmentation doit permettre de financer des chèques 100% numériques. Elle promet aussi des contreparties comme le remboursement en cinq jours et une plus grande commission. En France, plus de 4 millions de salariés reçoivent des chèques-vacances et environ 200 établissements y auraient renoncé.
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