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La course à obstacles, du sport à l'état brut

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Grand format : le sport à l'état brut
Grand format : le sport à l'état brut Grand format : le sport à l'état brut (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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La course à obstacles est une tendance qui s'affirme. Loin du footing du dimanche, ce sport à l'origine pour les militaires est désormais accessible pour tous et intrigue.

La course à obstacles fait de plus en plus d'adeptes en France. Entre amusement et dépassement de soi : grimper, courir, porter des sacs de sable, tirer des poids, parfois tout et n'importe quoi. Les parcours sont un peu fous, il ne faut pas avoir peur de se mouiller ou de se salir. Une version moderne du parcours du combattant. Tony Voisin a découvert la course à obstacles il y a trois ans et en fait une douzaine chaque année. Ce qu'il aime, "c'est le côté un peu guerrier, soldat militaire, je n’ai pas eu l'occasion de faire mon service militaire comme on pouvait le faire avant, j'ai l'impression de retrouver cette petite sensation, mais sans le côté danger du coup", explique-t-il. Il s'entraîne 12 à 15 heures par semaine en se faisant violence. Sa passion a fait de lui un cador de la course à obstacles.

300 000 Français séduits chaque année

Ce sport est né il y a dix ans aux États-Unis et séduit chaque année 300 000 Français, la Mud Day ou la Spartan Race sont les plus connues. Pour 50 à 150 € la journée, on vient se surpasser. À 8 heures du matin, ils sont déjà 6 000 à s'échauffer : "Je recherche mon extrême, je vais voir jusqu'où je peux pousser parce que je n’ai jamais su vraiment", dit une coureuse. Une autre ajoute : "Une copine m'a dit 'vient essayer ' et depuis, une fois qu'on en a fait une on est adepte". Devant les coureurs se dressent 21 kilomètres et 35 obstacles. Certains en viendront à bout en deux heures, d'autres en six. Derrière le côté ludique se cache une discipline complète et exigeante où les blessures sont monnaie courante. 

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