Hôtels : la chasse au gaspillage s'intensifie
La lutte contre le gaspillage est une problématique prise très au sérieux. Hôtels, chambres d'hôtes et spécialistes du tourisme font jour après jour la chasse à des pratiques qui coûtent chères et qui ne respectent pas l'environnement.
Réduction des coûts et respect de l'environnement, des raisons qui poussent depuis quelques années les spécialistes de l'hôtellerie à faire la chasse au gaspillage. Valérie Astruc, journaliste de France Télévisions, explique ainsi sur le plateau du 13 heures vendredi 2 avril que par exemple très souvent "les baignoires sont remplacées par des douches pour économiser l'eau", que "les draps et serviettes ne sont plus lavés tous les jours" ou encore qu'on sacrifie "le buffet du petit-déjeuner, une grande source de gaspillage". Pour reconnaître les établissements qui s'y plient, il existe des labels comme "Green Globe Certified", "Clef Verte" ou "Ecolabel".
Une image verte qui a un coût
De plus en plus d'hôtels et de chambres d'hôtes cherchent à reverdir leur image, comme en installant un potager sur le toit en plein Paris. Valérie Astruc donne également l'exemple d'un complexe hôtelier en Polynésie française qui est "fabriqué en matériaux recyclable, qui dessale l'eau de mer et qui crée son électricité grâce au soleil". Des pratiques vertes qui ont forcément un coût. Prix de la nuitée : de 3 000 à 4 000 euros.
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