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Feuilleton : le palace de la promenade (5/5)

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Feuilleton : le palace de la promenade (5/5)
Feuilleton : le palace de la promenade (5/5) Feuilleton : le palace de la promenade (5/5) (France 2)
Article rédigé par France 2
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Cette semaine, le feuilleton du journal de 13 Heures vous emmène à l'hôtel Negresco, palace célèbre et unique au monde, véritable emblème de la ville de Nice, dans les Alpes-Maritimes.

Sur la promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes), dans la baie des Anges, l'hôtel Negresco est plus qu'un emblème de la ville, une véritable légende, chargée d'Histoire. Ici, la même partition se joue tous les après-midi : les serveurs du restaurant deux étoiles accueilleront dans quelques heures les convives, alors tout doit être parfait. "C'est la maison des petites mains. Là, on est sur le pliage des serviettes. On est vraiment sur des formes qui évoquent les vagues", confie l'un d'entre eux. Chacun des six serveurs a un objectif : traquer le moindre défaut. "C'est ça un service deux étoiles ou trois étoiles, ça va chercher les petits points de détail qui font la différence, que parfois le client ne va pas remarquer, mais si c'est à l'inverse... On remarque toujours les défauts !", fait remarquer un chef de rang.

Des bouteilles entre 6 000 et 7 000 euros

Après le dressage des tables, autre cérémonial : l'ouverture d'un trésor. L'heure est venue de déboucher le millésime 1945 découvert la veille par des ouvriers qui ont abattu un mur dans le sous-sol. "Il y a un risque que le vin soit passé et que ça devienne du vinaigre", souligne le sommelier. Premier constat : le bouchon en liège n'a pas résisté à 73 ans de conservation. "C'est une bouteille qui a quand même connu la guerre, donc ici, elle fait un peu de résistance", plaisante le sommelier. Pour l'ouvrir, les grands moyens sont déployés, avec une pince chauffée à blanc est venue à bout du col de la bouteille.  Vient le moment tant attendu, la dégustation : "Il y a une telle fraîcheur, il y a de l'acidité dans ce vin, c'est juste impressionnant, s'étonne le sommelier, avant d'ajouter : et c'est la bouteille la plus mauvaise ! (...) On a l'impression d'avoir l'essence de la terre qui nous vient en bouche, renchérit un de ses collègues, c'est une superbe expérience". Les trois autres bouteilles du millésime bordelais seront mises en vente entre 6 000 et 7 000 euros l'unité.  

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