Fermeture des bars et des restaurants : "Pour qu'il y ait négociation, il faut qu'il y ait un retrait de la mesure"
Pour le président du Groupement national des indépendants de l'hôtellerie, Didier Chenet, les annonces du ministre de la Santé sont accompagnées d'une "grande ambiguité".
Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, s'est entretenu (par visio-conférence) jeudi 24 septembre avec les représentants de l'hôtellerie-restauration. "Il nous a renvoyé auprès du ministre de la Santé", a expliqué sur franceinfo Didier Chenet, président du GNI (Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et de la restauration). "Nous demandons une négociation. Et pour qu'il y ait négociation, il faut qu'il y ait un retrait de la mesure. Après on verra ce qu'il en est."
Le ministre de la Santé "s'est très mal exprimé, il y a une grande ambiguïté. Est-ce que ce sont les bars ou les bars-restaurants qui sont concernés" par ces nouvelles mesures restrictives ? "Nous avons posé la question à Bruno Le Maire et il nous a dit qu'il ne pouvait pas nous répondre. Il ne connaît pas le contour de la mesure prise par le ministre de la Santé."
Contrairement à ce qu'avait dit Emmanuel Macron "le soutien total n'y est pas. Que fait-on des loyers ? On nous dit qu'on va reconduire le chômage partiel avec un reste à charge de 15% pour les entreprises. Mais c'est impossible, on est à une activité de 50%", a expliqué Didier Chenet. "Bruno Le Maire nous a dit que, ce soir ou demain, nous aurions des réponses concernant les loyers, le fonds de solidarité de deuxième étage qui ne fonctionne pas bien et concernant des mesures d'ordres sociales."
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