Covid-19 : le secteur de l'événementiel se dit "stupéfié" par les nouvelles mesures du gouvernement
Le secteur de l'événementiel anticipe une série d'annulations et réclame des aides au gouvernement pour traverser cette période.
Un pan de l'économie qui se dit "stupéfié". Au lendemain des annonces gouvernementales face à la menace du variant Omicron, le secteur de l'événementiel a vivement réagi, mardi 28 décembre, à la limitation des rassemblements à 2 000 personnes en intérieur et 5 000 en extérieur. "En un an et demi de crise, nous n'avons jamais connu une telle mesure, aussi soudaine et démesurée. Les conséquences seront terribles, et nous demandons, à l'image du modèle italien, des compensations logiques", ont déclaré Renaud Hamaide et Pierre-Louis Roucaries, les coprésidents de l'Union française des métiers de l'événement (Unimev), dans un communiqué publié mardi soir.
"Rien qu'au mois de janvier 2022, ce sont déjà 130 événements qui sont annulés et une perte de chiffre d'affaires de l'ordre de 1 milliard d'euros et autant en retombées économiques pour les territoires", a soutenu le syndicat.
Parmi ses 400 adhérents, l'Unimev compte des organisateurs de foires, salons et congrès, des parcs d'exposition et des centres de congrès. Le secteur "enregistre des pertes abyssales qui vont augmenter avec ces nouvelles mesures", s'inquiète-t-il. Parmi les grands événements reportés pour faire face à la flambée des contaminations figure le 49e festival international de bande dessinée d'Angoulême, initialement prévu du 27 au 30 janvier 2022.
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