Coronavirus : les gérants de boîtes de nuit en plein désarroi face à l'explosion des soirées privées payantes
Alors que la pandémie de Covid-19 continue de toucher de plein fouet l’Hexagone et que des villes pourraient passer en alerte maximum, les soirées privées payantes sont de plus en plus fréquentes. Les gérants de boîtes de nuit crient à l’injustice.
Face au rebond de Covid-19 partout en France, certains trouvent des solutions alternatives, comme les soirées privées payantes. Ces nouveautés sont organisées par des associations et, très souvent, les règles sanitaires sont bafouées. Des initiatives qui ne sont pas au goût des gérants de boîtes de nuit, dont les établissements sont fermés depuis le mois de mars. "C’est désespérant de voir ça", témoigne Yannick Lhommel, patron de discothèque à Calais (Pas-de-Calais).
Des patrons de discothèque dépités
Pour ce dernier, il n’est tout simplement pas acceptable de voir des associations prendre en charge des soirées qui sont le cœur même de son travail. En plus, il n’y a "pas de masques, pas de règles, l’anarchie totale", ajoute-t-il, visiblement très dépité. Du côté des organisateurs de ces nouvelles soirées privées, on argue que les règles sont respectées. Un gérant de salle désigne ainsi une affiche imposant le port du masque à l’entrée d’un local qu’il a loué.
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