Contrats courts : le bonus-malus inquiète les professionnels de l'hôtellerie restauration
Dans son discours de politique générale, Édouard Philippe a indiqué que les contrats courts seraient bientôt taxés. Une annonce qui inquiète le secteur de l'hôtellerie restauration.
Le secteur de l'hôtellerie restauration est inquiet. Mercredi 12 juin, dans son discours de politique générale, le Premier ministre a indiqué vouloir taxer les contrats courts pour limiter les CDD. "L'hôtellerie restauration est de loin le premier secteur concerné, avec chaque année, près 3,5 millions de contrats de moins d'un mois qui sont signés", précise le journaliste David Boéri sur le plateau du 19/20.
Trois secteurs particulièrement concernés
Les secteurs des services aux entreprises et du commerce sont également concernés par la mesure. "Le malus va les pénaliser en augmentant les cotisations chômage, mais le bonus va surtout les inciter à trouver d'autres formes d'organisation comme l'annualisation du temps de travail", poursuit le journaliste. Par exemple, des traiteurs se sont déjà organisés en limitant le recours aux extras. Ils arrivent alors à signer quatre fois plus de contrats à longue durée.
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