Cet article date de plus de cinq ans.

Quel avenir pour les Français jihadistes détenus en Syrie ?

Publié
Durée de la vidéo : 1 min
Quel avenir pour les Français jihadistes détenus en Syrie ?
Quel avenir pour les Français jihadistes détenus en Syrie ? Quel avenir pour les Français jihadistes détenus en Syrie ?
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

Les Français détenus en Syrie seront-ils bientôt rapatriés ? Mardi 29 janvier, le ministre de l'Intérieur n'a pas démenti, même si rien n'est encore acté. Qui prendra cette décision et pourquoi ? Reportage en Syrie.

C'est dans le camp de Roj dans le Kurdistan syrien que sont détenus les femmes et les enfants de jihadistes. Parmi elles, 25 Françaises et 70 enfants. Les hommes, environ quinze Français, sont détenus dans un autre camp. Jusqu'ici la doctrine de Paris a été claire : oui au rapatriement, mais uniquement pour les enfants.

Mais il y a un peu plus d'un mois, Donald Trump a annoncé le retrait des troupes américaines de la région. Une nouvelle donne qui pourrait obliger la France à revoir sa politique, selon Christophe Castaner. "Il y a des gens qui sont en prison et qui sont tenus parce que les Américains sont là et qu'ils vont être libérés (...) Ce que je peux vous dire c'est que tous ceux qui rentreront en France seront juridiciarisés, confiés aux juges et chaque fois - et ce sera l'essentiel des cas - que le juge pense qu'il faut les mettre en prison ils iront en prison", a-t-elle déclaré sur BFM TV, mardi 29 janvier.

La prison ou mourir

Des jihadistes dont certains se trouvent toujours dans le dernier réduit de Daech, à la frontière irakienne. Certains décident de se rendre aux forces démocratiques syriennes, les FDS, comme Mathilde, une Française. "Soit vous partez et vous êtes à peu près sur de finir en prison, soit vous restez et vous êtes à peu près sûr de mourir, moi j'ai fait le choix de mourir", confie-t-il à France 24. Un retour en France ? L'hypothèse n'est pas d'actualité estime le Quai d'Orsay, la décision finale appartient au président, Emmanuel Macron.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.