Justice : le rôle crucial de l’ADN dans les enquêtes criminelles
Le mercredi 12 janvier dernier, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti annonçait la création d’un nouveau pôle judiciaire dédié aux affaires non résolues. Pour les enquêteurs, c'est une avancée technologique qui est devenue une source d’espoir.
L’ADN, l'infiniment petit est au service de l’infiniment complexe. Ce code génétique de chaque individu permet parfois de résoudre les plus anciennes énigmes criminelles comme l’affaire du Grêlé. Trente-cinq ans après une série de crimes et de viols, ce surnom et le portrait-robot sont désormais un visage et un nom : ceux de François Vérove, un gendarme à la retraite.
Un même groupe sanguin est prélevé sur toutes les scènes de crime
Le frère de Cécile Bloch garde précieusement les photos de sa petite sœur et sa dernière lettre. Quelques mois après cette lettre, Cécile, 11 ans, croise la route du Grêlé. Elle est violée et tuée dans le parking de son immeuble en 1986. Après plus de trois décennies, son frère connaît enfin l’identité du meurtrier de sa sœur. Dans au moins quatre affaires, le Grêlé aurait présenté à ses victimes une carte professionnelle de policier ou de gendarme. Et un même groupe sanguin est prélevé sur toutes les scènes de crime. En août dernier, en recevant une convocation de la juge, François Vérove se suicide. Son ADN est bien celui du Grêlé.
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