Affaire Daval : les zones d’ombre du meurtre d’Alexia
Alors que le procès de Jonathan Daval pour le meurtre de sa femme, Alexia, s’ouvre, lundi 16 novembre, devant la cour d’assises de Haute-Saône, des zones d’ombre demeurent, malgré les aveux de l’accusé.
À compter du lundi 16 novembre, et jusqu’à vendredi, Jonathan Daval sera seul dans le box des accusés, face à la cour d’assises de Haute-Saône, qui entend lui poser de nombreuses questions sur le meurtre de sa femme, Alexia. Notamment, concernant son réel mobile et sur la préméditation de ce crime. "Jonathann Daval a toujours affirmé que c’était un accident, qu’il ne voulait pas tuer Alexia", précise la journaliste de France Télévisions, Nathalie Perez, en direct de Vesoul.
Des mensonges qui vont "peser lourd"
Dans cette affaire, Jonathann Daval encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le corps d’Alexia, brûlée, battue de multiples coups de poing et étranglée, avait été retrouvé en octobre 2017 dans une forêt située à proximité de son domicile. Son mari est finalement passé aux aveux en 2018, mais "ses nombreux mensonges vont sans doute peser lourd au moment du verdict", estime la journaliste.
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