Une invisibilisation de l’histoire ?Si elle ne sait pas s’il s’agit d’une "invisibilisation volontaire ou d’un conditionnement systémique", Aude Gogny-Goubert a décidé de ne plus laisser ces femmes et leur histoire dans un recoin sombre. Une initiative importante selon elle. "On ouvre la voie à toutes les jeunes femmes et à toutes les jeunes filles, pour faire ce qu’elles veulent et leur dire : Tout est possible."Une réappropriation étymologiqueAude Gogny-Goubert a décidé de baptiser ses vidéos "Virago", un choix qui ne doit rien au hasard. En effet, aujourd’hui, le mot a une connotation "extrêmement péjorative" puisqu’il désigne une femme à l’allure masculine, qui se comporterait comme un homme, parlerait fort : un "bonhomme" en somme. Mais la comédienne a voulu lui rendre son sens premier car étymologiquement, une virago désigne une femme "forte, courageuse, héroïne, guerrière". "C’est cette définition que j’ai envie de rétablir."