: Vidéo Les moments qui ont changé la vie de Kheiron
Quand il a renoncé au bac, quand ses parents sont devenus ses producteurs, son travail avec les jeunes exclus de leur école... Voici trois moments qui ont changé la vie de Kheiron.
1Quand il a renoncé au bac pour monter sur scèn
"Je ne pouvais physiquement pas être là le jour de mon oral d'anglais, parce que j'avais un concert à donner, moi, à Cannes, c'était une salle qui s'appelle La Licorne. Et il a fallu faire un choix entre mon bac et ma passion et j'ai choisi d'aller sur scène, d'assouvir ma passion, d'aller au bout et de me priver d'un plan B", raconte Kheiron. Il se souvient également avoir mis du temps à l'annoncer à ses parents, lesquels ne lui "ont pas adressé la parole pendant plusieurs mois".
2Quand ses parents sont devenus ses producteurs
"Ça arrive à plein d'artistes et ça m'est arrivé aussi, j'ai eu une mésaventure avec une ancienne production avec laquelle je travaillais et j'étais vraiment… À ce moment-là, j'étais pas bien, parce que c'était une production avec laquelle je travaillais depuis un moment et je me suis dit : "Mais comment je vais faire maintenant ?"", confie l'artiste. C'est finalement ses parents qui vont lui proposer d'apporter leur aide malgré leur peu d'expérience dans le domaine. "Je sais qu'ils ont une faculté d'adaptation qui est hors-norme", confie Kheiron.
3Son travail avec les jeunes exclus de leur école
Kheiron est venu en aide, dans la ville de Pierrefitte, aux enfants exclus des écoles où il a tâché de désarmorcer la colère et d'apaiser l'agressivité. Trois collèges de la ville ont ainsi fusionné pour le projet et ont envoyé tous les élèves exclus dans un lieu où se trouvaient un psychologue pour parler avec eux, un prof de soutien scolaire et un médiateur. Kheiron, au début réticent, a finalement accepté de chapeauter le projet, à la demande de son père. Il y est resté quatre ans. "À force d'être face à des gamins qui lâchaient rien ou qui lâchaient pas les bonnes infos, j'ai commencé à les observer. Et j'ai commencé à observer les mains qui se grattent, les mouvements, le truc, les yeux qui partent (…) Et je me suis rendu compte que le soir, quand je jouais dans ma petite salle, je prenais de plus en plus de plaisir à laisser la lumière allumée pour observer le public", conclut Kheiron.
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