Fiac : "Les gens se ruent sur le marché de l’art contemporain"
Trente pays et 193 galeries. La Foire internationale d’Art contemporain (Fiac) est de retour au Grand Palais à partir de jeudi, portée par un marché de l'art en pleine effervescence.
La Foire internationale d’Art contemporain (Fiac) s’ouvre jeudi au Grand Palais, à Paris. Un rendez-vous qui débute sous les meilleurs hospices puisqu’après deux années de repli, le marché de l'art est reparti à la hausse au premier semestre 2017. Et l’art contemporain est pour beaucoup dans cette embellie générale, passant d’une valeur de 20 millions de dollars en 1990 dans le monde à 1,8 milliard de dollars cette année, souligne le président d’Artprice, Thierry Ehrmann.
Le marché a pris 1 400% de volume depuis 2000. Les gens se ruent sur le marché de l’art contemporain.
Thierry Ehrmannà franceinfo
Si on atteint des chiffres aussi astronomiques, c’est aussi parce que certains collectionneurs sont prêts à débourser des sommes totalement folles, comme ce Japonais qui au mois de mai n’a pas hésité à payer 110,5 millions de dollars (94 millions d’euros) pour une toile de Jean-Michel Basquiat.
Le Street art a la cote
Parmi les tendances montantes, le Street art est en passe de devenir une référence. "En 2000, on référençait 120 artistes qui avaient atteint une cote publique. On en a désormais 18 000. Le Street art et en train d’exploser", note encore Thierry Ehrmann. La hausse de fréquentation du festival Upfest à Bristol (Angleterre) en veut pour preuve. "Bristol a aujourd’hui multiplié par 10 les entrées. Le Street art aujourd’hui est devenu ce langage universel", poursuit le président d’Artprice. Quatre figures du Street art, dont l'artiste de rue britannique Banksy et l'Américain Keith Haring, décédé du sida en 1990, font aujourd’hui partie des 10 artistes les plus vendus au monde.
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