Esclavage moderne : "la misère exploite la misère"
Karine Giebel est l'auteure du thriller Toutes blessent la dernière tue. Pour écrire cet ouvrage, qui traite de l'esclavage moderne, elle a mené un profond travail d'enquête.
Selon l’Organisation mondiale du travail, au moins 21 millions de personnes sont encore réduites en esclavage. Karine Giebel, auteure du thriller Toutes blessent la dernière tue a souhaité aborder le sujet. Son ouvrage raconte le destin d’une jeune Marocaine qui pense arriver en France pour aller à l’école et qui va devenir esclave d’une famille. Cette histoire est basée sur un long travail de recherches. "J’ai mené une longue enquête sur l’esclavage moderne et ensuite je me suis plus axée sur la servitude domestique, explique Karine Giebel. On trouve l'esclavage moderne dans les beaux quartiers, on le connaît aussi dans le monde diplomatique et, c'est ce que j'ai voulu montrer dans le livre, ça existe aussi dans les cités défavorisées (...) La misère exploite la misère."
Les femmes sont les plus touchées
Il y a 6 mois, CNN filmait un marché aux esclaves en Libye, des images qui ont choqué l'auteure. "Les migrants sont les plus touchés par l'esclavage moderne (...) Ils sont des proies faciles (...) mais ils ne sont pas les seules victimes." Au niveau du genre, ce sont les femmes qui sont les plus touchées, affirme Karine Giebel.
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