Les rafales sont de retour sur la base de Saint-Dizier (Haute-Marne). Cinq avions ont participé, avec les Mirage 2000 de la base de Mont-de-Marsan (Landes), aux frappes en Syrie. Une mission longue, qui a nécessité un ravitaillement en vol et le besoin de se coordonner avec les alliés britanniques et américains."Grosse mission"À peine arrivé, le colonel Frédéric, 37 ans, témoigne après une mission délicate. "C'était une mission très sophistiquée qui a demandé de la préparation en amont, de la préparation à l'instant T et beaucoup d'engagement. C'était une grosse mission, longue et difficile à préparer", explique-t-il. Sur le front diplomatique, Moscou a essayé samedi 14 avril, sans succès, de faire condamner les frappes au Conseil de sécurité des Nations Unies. Seuls deux pays ont suivi ce que le diplomate russe a qualifié de "violation du droit international".