Syrie : la France désigne une ligne de conduite à ne pas franchir pour Bachar el-Assad
La France a confirmé l'existence d'une ligne rouge à ne pas franchir pour Bachar el-Assad en Syrie, sous peine d'une intervention militaire.
La France ne réclame plus la tête de Bachar el-Assad mais elle a tout de même fixé une ligne rouge. Le journaliste Étienne Leenhardt revient sur cette décision et les éventualités d'une frappe militaire française en Syrie. "Pour frapper de façon crédible, il faut du renseignement, il faut déterminer, dans ce chaos syrien, qui est responsable de telle ou telle attaque, où sont stockés les agents chimiques utilisés avant de mener une opération de représailles. Fixer une ligne rouge, comme l'a fait le président de la République, permet politiquement à la France de se placer à la hauteur des autres acteurs du conflit syrien", explique-t-il.
Agir en cas d'attaque chimique
Si la ligne est franchie, il faudra réagir. Le journaliste évoque cette éventualité : "Si Emmanuel Macron ne réagit pas dans le cas où cette ligne serait franchie, l'avantage politique deviendrait une faiblesse. Cela avait été le cas de Barack Obama. Dans l'entourage du chef de l'État, on considère que la ligne n'est pas franchie tout en confirmant qu'une attaque au gaz sarin, par exemple, qui ferait des dizaines de victimes, obligerait la France à réagir."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.