Une vidéo pour défendre les policiers. Dans un clip de 30 secondes diffusé sur Twitter, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, justifie, vendredi 1er février, l'usage de la force contre les "gilets jaunes", alors que les accusations de violences policières se multiplient. "S'il n'y avait pas de magasins pillés, de barricades érigées. S'il n'y avait pas de voitures brûlées, de bâtiments publics saccagés. S'il n'y avait pas de forces de l'ordre lynchées. En somme, si la loi était respectée, il n'y aurait pas de blessés", estime le ministre.S'il n'y avait pas de magasins pillés, de barricades érigées.S'il n'y avait pas de voitures brûlées, de bâtiments publics saccagés.S'il n'y avait pas de forces de l'ordre lynchées.En somme si la loi était respectée, il n'y aurait pas de blessés. pic.twitter.com/C3wQQq2fVv— Christophe Castaner (@CCastaner) 1 février 2019La déclaration, un extrait de l'une de ses interventions télévisées, est accompagnée d'images d'émeutes urbaines tournées lors des rassemblements des "gilets jaunes". La séquence a immédiatement fait réagir. L'une des figures du mouvement, Priscillia Ludosky, a répliqué sur le même ton : "Si vous faisiez votre travail correctement, il n'y aurait pas de blessés."Si vous ne laissiez pas volontairement les casseurs progresserSi vous n'utilisiez pas les forces de l'ordre comme votre milice personnelleSi vous ne faisiez pas d'abus de pouvoirSi vous faisiez votre travail correctement,LA IL N'Y AURAIT PAS DE BLESSES #GiletsJaunes @CCastaner https://t.co/4jwrY9wEHC— Priscillia.L (@PLudosky) 1 février 2019Un reporter indépendant dénonce lui une "propagande mensongère", en rappelant que de certaines personnes ont été blessées "bien loin des barricades ou voitures enflammées".Propagande d'État mensongère tant de nombreux blessés l'ont été bien loin de barricades ou voitures enflammées, de bâtiments publics et agences bancaires ou immobilières saccagées, des magasins pillés ou de forces de l'ordres affrontées— Alexis Kraland (@akraland) 2 février 2019D'autres ironisent sur le raisonnement du ministre de l'Intérieur.S'il n'y avait pas de gens en colère et malheureux, vous pourriez être tranquilles entre riches. C'est fou.— Guillaume D. (@GDeleur) 1 février 2019Dans ce cas là, si il n’y avait pas Macron et Castaner. Il n’y aurait pas de GJ— Alexandre GOURD (@Alexandregourd) 1 février 2019S'il n'y avait pas de millions de chômeurs, de millions de pauvres.S'il n'y avait pas d'ultra-riches qui possèdent tout , de gouvernement sourd.S'il n'y avait pas un pouvoir qui réprime les citoyens.En somme si la justice sociale était respectée, il n'y aurait pas de blessés.— Jean Hugon (@JeanHugon3) 1 février 2019Certains lui reprochent de "justifier la violence par la violence".J'avoue que je comprends pas comment il est humainement possible de justifier la violence par la violence... Ils sont où les principes républicains de ce gouvernement ? https://t.co/4c3ERzmmPQ— Tarquine (@bricablog) 1 février 2019