Cet article date de plus de six ans.

Sahel : des drones contre le terrorisme

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Sahel : des drones contre le terrorisme
Sahel : des drones contre le terrorisme Sahel : des drones contre le terrorisme (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

La force française Barkhane utilise quatre drones depuis le Niger. Ces appareils sont redoutables pour traquer les groupes armés terroristes dans le Sahel. Ils peuvent voler 20 heures pour surveiller l'ennemi. France 2 a eu accès aux images filmées par ces drones.

La scène a lieu quelque part dans le désert malien. Ces hommes ne s'en doutent pas, mais au même moment, des militaires français les observent. Ils sont sur la trace de jihadistes. Des images d'une précision étonnante, captées à dix kilomètres d'altitude par le drone Reaper. La France déploie quatre appareils à Niamey, au Niger, pour l'opération antiterroriste Barkhane. 20 mètres de large, quatre tonnes : un gros planeur motorisé bardé d'électronique. Celui-ci part en mission. Son pilote le vérifie exactement comme il le faisait auparavant pour son avion de chasse. Le drone s'élance vers le Mali. À 300 km/h, il fonce vers son objectif. Par liaison satellitaire, il est contrôlé à distance dans ce poste de pilotage. À la manœuvre, d'anciens pilotes de chasse, qui y trouvent un nouvel intérêt.

Des drones armés dès l'année prochaine

À deux pas, dans une pièce sombre et confidentielle, le reste de l'équipage analyse les images en temps réel. Ils pensent avoir identifié les membres d'un groupe terroriste, qui vont enfouir dans le sable un IED, un engin explosif. C'est l'atout majeur du drone : observer en toute discrétion. En relayant les drones en vol, les militaires peuvent observer une cible plusieurs jours d'affilée pour l'identifier ou guider la frappe d'un avion de chasse. Mais dès l'année prochaine, les Reaper français seront eux-mêmes capables de larguer des bombes. La France a commandé six nouveaux appareils, tous armés.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.