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L'affaire Jeremie Cohen révèle l'"impunité totale que le gouvernement a organisée", estime Valérie Pécresse

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

La candidate de la droite et du centre en a profité pour détailler son programme sur la sécurité : vidéosurveillance, police municipale armée et peines minimales.

Pour Valérie Pécresse, "l'affaire Jeremie Cohen" est révélatrice de l'"impunité totale que le gouvernement a organisée et qui fait partie du bilan dont Emmanuel Macron ne veut pas rendre compte". Ce jeune homme de 31 ans, de confession juive et souffrant d'un handicap non visible, "a été vraisemblablement attaqué par une bande de dealers", a affirmé la candidate Les Républicains à la présidentielle, ce mercredi sur franceinfo. Dans une vidéo tournée par un témoin, on le voit se faire frapper par plusieurs personnes quelques minutes avant d'être mortellement percuté par un tramway à Bobigny (Seine-Saint-Denis).

"Je ne sais pas si le caractère antisémite sera reconnu pour cet acte", a poursuivi Valérie Pécresse, alors que le procureur de la République de Bobigny a estimé, mardi, qu'il était trop tôt pour le dire. Une chose est sûre, pour elle, "le nouvel antisémitisme dans un certain nombre de quartiers en France existe". "C'est une réalité contre laquelle il faut lutter pied à pied, ça commence dès l'école", a-t-elle insisté.

Le programme sécurité de Valérie Pécresse

"Le scandale de cette affaire Jeremie Cohen, c'est que finalement les parents ont écrit à la ville de Bobigny pour lui demander de mettre à sa disposition les vidéos qui prouvaient les circonstances de l'attaque, et que la ville n'a pas répondu, a-t-elle également dénoncé. Moi, ce que je veux, c'est la vidéoprotection partout."

Valérie Pécresse "veut aussi la police municipale obligatoire dans toutes les villes de plus de 5 000 habitants". Si elle est élue, "c'est l'Etat qui aidera les villes à pouvoir remplir cette nouvelle compétence obligatoire". Quant à celles qui refuseront d'armer leur police municipale, "elles devront se justifier devant leur population", a-t-elle averti.

Enfin, la candidate des Républicains souhaite instaurer des "peines minimales fermes dont les juges ne pourront pas s'exonérer" et créer des "centres provisoires" avec bracelet électronique en attendant de construire de nouvelles prisons, où elle veut "mettre les caïds qui pourrissent la vie des quartiers".

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