"Gilets jaunes" : policiers et gendarmes à rude épreuve
Les forces de l'ordre ont été mises à rude épreuve samedi 1er décembre à Paris. Des syndicats policiers en appellent à l'État.
Samedi 1er décembre, place de l'Étoile à Paris, sur une vidéo amateur, on peut voir un policier à terre, roué de coups par une dizaine de manifestants. Il réussit in extremis à échapper au lynchage, avec l'aide de quelques "gilets jaunes". Des images de policiers en déroute qui choquent, à l'image des CRS qui ont essuyé des tirs de cocktail Molotov à deux pas des Champs-Élysées (Paris) et ont dû exfiltrer leurs blessés. En fin de soirée, le Premier ministre, Édouard Philippe, est venu soutenir les troupes. Face à ces scènes de guérilla urbaine où les forces de l'ordre sont systématiquement prises pour cible par les casseurs, les syndicats en appellent à l'État.
133 blessés, dont 23 membres des forces de l'ordre
"On ne va pas lâcher le morceau, mais il faut nous aider, que le gouvernement comprenne qu'il faut mettre en place des mesures, l'état d'urgence, faire appel à l'armée pour protéger les institutions, afin de libérer nos collègues pour qu’eux puissent faire du réel maintien de l'ordre", explique Frédéric Lagache, du syndicat Alliance Police nationale. Les manifestants, hier, n'ont pas hésité à aller au contact. À Paris, les affrontements ont fait 133 blessés, parmi eux, 23 membres des forces de l'ordre.
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