"Gilets jaunes" : crainte de violences samedi 8 décembre à Paris
Le sommet de l'État fait part d'une grande inquiétude quant à la manifestation de samedi 8 décembre.
À Paris, jeudi 6 décembre, à deux jours d'une nouvelle mobilisation des "gilets jaunes", les habitants craignent de revivre des scènes de violence. Le gouvernement, lui, veut à tout prix éviter ces violences et lance un appel au calme. "J'invite les 'gilets jaunes' raisonnables, ceux qui ne soutiennent pas l'action violente, à se désolidariser des extrêmes et à ne pas se rassembler à Paris", a déclaré Christophe Castaner. Pour les autorités, la principale difficulté est de faire face à un mouvement diffus, sans véritable leader ni service d'ordre. Une foule en colère où se côtoient des émeutiers équipés, casqués et des manifestants désordonnés, mais décidés à en découdre.
Des forces de l'ordre "fatiguées"
Face à ces comportements, le gouvernement assure qu'il va revoir sa stratégie. Les gardes statiques de monuments ont mobilisé trop de policiers. Samedi 8 décembre, ils devraient être mobiles, pour agir plus vite. Aux côtés des canons à eau, la gendarmerie va mobiliser des dizaines de véhicules blindés. Mais les forces de l'ordre sont "fatiguées", selon les mots de Christophe Rouget, secrétaire général adjoint du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI). Pour l'instant, le recours à l'état d'urgence n'est pas à l'ordre du jour.
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