Gendarmerie : la double vie d'une femme réserviste
Samedi 13 octobre 2018 est la journée nationale des réservistes. Ils sont 85 000 en France. Quelles sont leurs motivations, leurs obligations et leurs contraintes ?
Dans le civil, Rachel est agente d'accueil à l'université. Mais, jeudi 11 octobre au soir, elle était au stade, en uniforme. Sa mission était de sécuriser le match de l'équipe de France à Guingamp (Côtes-d'Armor), avec la réserve opérationnelle de la gendarmerie, un choix qui remonte à l'enfance. "Quand j'étais petite, je jouais au gendarme et au voleur dans la cour, et ça me plaisait pas mal", explique-t-elle avec un large sourire. Le service est l'occasion de croiser les connaissances de son autre vie. Mais, pour la brigade réserviste ou pas, c'est une gendarme, et c'est même leur adjudante.
Concilier sa passion et ses deux enfants
Chaque année, elle consacre 50 jours à la gendarmerie. La loi impose à son employeur de lui laisser cinq jours par an, mais elle préfère les prendre sur ses vacances scolaires et ses week-ends. La réserve, c'est une façon pour elle de concilier sa passion et ses deux enfants. "Là je suis avec eux. Un gendarme parfois, il sait à quelle heure il part, mais il ne sait pas s’il verra ses enfants le soir, et ça, pour moi, ce n'était pas négociable", explique-t-elle. La prochaine mission de Rachel aura lieu à la fin du mois d'octobre. Elle renforcera les rangs de la brigade, pendant les vacances de la Toussaint.
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