Cet article date de plus de quatre ans.

Airbus va supprimer plus de 2 300 postes, dont 400 en France, dans sa division Défense et espace

Le groupe s'est de son côté engagé "à poursuivre un dialogue constructif avec les représentants du personnel".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un Airbus A400M, le 11 février 2020 à Singapour. (ROSLAN RAHMAN / AFP)

Pour expliquer sa décision, le groupe pointe du doigt "l'atonie du marché spatial et le report de plusieurs contrats de défense". Airbus a annoncé, mercredi 19 février, qu'il supprimerait 2 362 postes dans sa division Défense et espace d'ici à la fin 2021. Lors d'un comité d'entreprise européen, Airbus a indiqué qu'il entendait supprimer 829 postes en Allemagne, 630 en Espagne, 404 en France, 357 au Royaume-Uni et 142 dans d'autres pays, détaille le groupe dans un communiqué (document PDF).

Les modalités de ces suppressions de postes (éventuelles mesure d'âge, réorganisation interne ou plan de départ) "feront l'objet des discussions à venir avec les organisations représentatives", selon une source proche du dossier. Le groupe s'est de son côté engagé "à poursuivre un dialogue constructif avec les représentants du personnel".

Perte opérationnelle de près de 900 millions d'euros

Les activités spatiales et de défense, regroupées dans Airbus Defence and Space, ont affiché 8,5 milliards d'euros de prises de commandes en 2019 et cette division, qui représente 15% du chiffre d'affaires du groupe, a enregistré une perte opérationnelle de 881 millions d'euros.

"Si les perspectives commerciales sous-jacentes demeurent solides, notamment dans ses cœurs de métier, la division enregistre un ratio commandes nettes-livraisons inférieur à 1 pour la troisième année consécutive, principalement en raison de l'atonie du marché spatial et du report de plusieurs contrats de défense, rendant ces mesures nécessaires", justifie l'avionneur européen.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.