Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo "On a eu des saisons compliquées mais on n'a jamais vu ça" : le cri d'alerte des horticulteurs

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Des centaines de milliers de fleurs et de plantes jetées à la poubelle. Voilà ce que vivent les horticulteurs au quotidien depuis le début du confinement. Ils racontent.
VIDEO. "On a eu des saisons compliquées mais on n'a jamais vu ça" : le cri d'alerte des horticulteurs Des centaines de milliers de fleurs et de plantes jetées à la poubelle. Voilà ce que vivent les horticulteurs au quotidien depuis le début du confinement. Ils racontent. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Des centaines de milliers de fleurs et de plantes jetées à la poubelle. Voilà ce que vivent les horticulteurs au quotidien depuis le début du confinement. Ils racontent.

Des centaines de milliers de fleurs qui devaient être vendues dans le commerce finissent à la poubelle. "La particularité de notre filière, c'est le fait qu'on travaille des plantes qui sont périssables donc on ne pourra pas reporter les stocks, on ne pourra pas les garder, ce n'est pas possible", explique Mickaël Mercier, horticulteur et président de Val'Hov.

Humainement, c'est extrêmement compliqué à vivre.

Roland de Boissieu

à Brut.

Habituellement, le printemps est la meilleure saison pour les ventes. Si Mickaël Mercier estime avoir déjà eu des "saisons compliquées", c'est la première fois qu'il se retrouve face à une telle situation. Roland de Boissieu, grossiste à Rungis et président de Végétal, fait face au même fléau : "On a jeté pour l'équivalent, à peu près, de 50 000 pots de plantes en 3 jours", déplore-t-il. Un gâchi qui "le prend aux tripes". D'après ses estimations, cela représente un montant global de 7 millions d'euros au niveau national. 

Les fleuristes prévoient jusqu'à 40 millions d'euros de pertes en 2020. La vente par livraison continue mais les demandes ont fortement diminué. Alerté, le gouvernement a réautorisé la vente de semences et de plants potagers. Les professionnels demandent le redémarrage total de la filière et des aides financières.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.