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Vidéo Julien Denormandie : "Nous serons aux cotés de notre filière agroalimentaire" face à la crise de la Covid-19

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 27 min
VIDEO. Julien Denormandie : "Nous serons aux cotés de notre filière agroalimentaire" face à la crise
VIDEO. Julien Denormandie : "Nous serons aux cotés de notre filière agroalimentaire" face à la crise VIDEO. Julien Denormandie : "Nous serons aux cotés de notre filière agroalimentaire" face à la crise (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Invité de "Dimanche en Politique" sur France 3, dimanche 4 octobre, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, s'est montré favorable à la mise en place d'une aide pour rémunérer les agriculteurs qui entretiennent la nature. Il a également assuré que la filière alimentation recevrait les "soutiens nécessaires" si les bars et restaurants de Paris devaient fermer.

Le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, était dimanche 4 octobre l'invité de "Dimanche en politique". Il est allé dans le sens de l'Assemblée citoyenne sur l'agriculture, constituée de 134 citoyens tirés au sort, qui propose de rémunérer les agriculteurs qui entretiennent la nature. 

"Non seulement c'est une bonne idée, mais c'est ce qu'on essaie de faire aujourd'hui dans le cadre des différentes aides nationales et européennes, assure-t-il. Je crois que c'est très important que tout le monde ait en tête qu'un agriculteur, un éleveur, apporte à notre société quelque chose d'absolument essentiel : la mise en valeur de nos territoires. Ça doit être pris en compte dans les rémunérations, sans aucun doute". Le ministre évoque ainsi la possibilité de mettre en place des "aides classiques" dans le cadre de la politique agricole commune.

Covid-19 : "Il y aura les soutiens nécessaires"

En parallèle, après la fermeture anticipée des bars et des restaurants, la liste des restrictions pour lutter contre la propagation de la Covid-19 pourrait encore s'allonger et impacter lourdement des filières comme l'agriculture et l'alimentation. Producteurs de vin, de légumes, de fruits, ce sont eux qui fournissent les restaurants, en première ligne dans les mesures du gouvernement. Lorsqu'on lui demande s'il a des craintes pour la filière alimentation si les bars et restaurants de Paris devaient fermer, Julien Denormandie répond : "Oui, très clairement". "À ces craintes, je vous le dis très clairement, il y aura les soutiens nécessaires", ajoute-t-il.

Le ministre prend l'exemple du secteur viticole, profondément impacté pendant le confinement. "Il y a quelques mois, on a décidé au sein du gouvernement de mettre en place une aide exceptionnelle rien que pour le secteur viticole. C'étaient 250 millions d'euros pour accompagner, parce qu'on veut continuer à faire vivre nos agriculteurs, nos éleveurs. [...] Ça pourrait être le cas dès lors que ces tensions réapparaissent, assure l'homme politique. Non seulement ça pourrait être le cas, mais en plus ça sera le cas. Nous serons aux cotés de notre filière agroalimentaire".

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