À Châteauneuf-sur-Isère (Drôme), dans la nuit du lundi 4 avril, Julien Rispal, un arboriculteur, a allumé des dizaines de bougies dans son verger pour protéger ses cultures du gel. Il n'y avait pas une seconde à perdre pour couvrir les 30 hectares de l'exploitation. La moindre baisse de température peut en effet anéantir une production.La méthode de l'arrosage par aspersionPrès d'Aubenas (Ardèche), le gel était bien là pour Robert Constant, un producteur de kiwis. Dans son exploitation, les températures ont atteint -2,3 degrés dans la nuit du 4 avril. Pour la protéger, le producteur n'a pas utilisé de bougies, mais un autre système qui a déjà fait ses preuves : l'arrosage par aspersion. "L'eau se dépose sur les bourgeons, et elle gèle. Et, au milieu du gel, le bourgeon est protégé", explique-t-il. Son voisin utilise, lui, des braseros pour sauver sa production de pêches. L'homme est éprouvé par les nuits blanches successives.