Cet article date de plus de deux ans.

Une idée pour la France : à Nantes, des potagers solidaires cultivés par la Ville à destination des petits budgets

Publié
Temps de lecture : 1min
Une idée pour la France : à Nantes, des potagers solidaires cultivés par la Ville à destination des petits budgets
Une idée pour la France : à Nantes, des potagers solidaires cultivés par la Ville à destination des petits budgets Une idée pour la France : à Nantes, des potagers solidaires cultivés par la Ville à destination des petits budgets (France 2)
Article rédigé par France 2 - V.Heurtel, S.Pichavant, J.Sarfati, R.Laurentin
France Télévisions

25 tonnes de fruits et légumes bio distribués gratuitement aux familles nantaises les plus modestes, c'est le pari de la mairie de la Cité des ducs. Les explications avec Valérie Heurtel dans la rubrique 'Une idée pour la France' du 13 Heures.

"Notre idée pour la France, c'est de créer à Nantes dans chacun des quartiers cinquante potagers solidaires dans les espaces publics pour mettre à disposition de ceux qui en ont besoin des légumes frais." Romaric Perrocheau, lanceur du projet et directeur du service nature et jardins à la mairie de Nantes (Loire-Atlantique), est fier de voir fleurir ses légumes à destination des plus précaires. Chaque année, 25 tonnes de légumes, cultivés sans pesticides ni OGM, sont distribuées gratuitement aux familles à petit budget. 

Cultiver la convivialité

Ce sont les services de la mairie qui entretiennent ces potagers citadins au sein des espaces verts de la ville. Les habitants viennent également donner un coup de main. Dans un des nombreux jardins, deux fois par semaine, une trentaine de familles viennent chercher leurs légumes gratuitement et repartent avec l'équivalent d'un panier de 20 euros. Des potagers qui cultivent aussi l'amitié et deviennent des prétextes pour se rencontrer, discuter et s'amuser. Une preuve que même en ville, le jardinage est possible. De plus en plus d'initiatives se mettent d'ailleurs en place, partout en France.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.