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Sécheresse : les conséquences des fortes chaleurs et du manque d'eau sur l'agriculture

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Sécheresse : les conséquences des fortes chaleurs et du manque d'eau sur l'agriculture
Sécheresse : les conséquences des fortes chaleurs et du manque d'eau sur l'agriculture Sécheresse : les conséquences des fortes chaleurs et du manque d'eau sur l'agriculture (France 3)
Article rédigé par France 3 - A.-C. Le Sann
France Télévisions

Après la sécheresse record qui a frappé l'Hexagone cet été, les premières conséquences sont tangibles. Si de nombreux fruits et légumes pâtissent du manque d'eau, d'autres ont profité des fortes chaleurs. Le point sur le plateau du 19/20 avec la journaliste Anne-Claire Le Sann, mardi 23 août.

La sécheresse exceptionnelle de l'été 2022 a sensiblement impacté les récoltes,  mais certains fruits en ont profité : les pêches, avec une production en hausse de 17 %, et les abricots, de 16 % par rapport à la moyenne sur les cinq dernières années. "De bons résultats dus surtout, à un retour à la normale du niveau de production, après deux ans fortement marqués par le gel", met en lumière la journaliste Anne-Claire Le Sann. 

D'autres ont vu leurs récoltes chuter. "Avec la chaleur, certains fruits et légumes ont poussé plus vite, mais le manque d’eau cet été entraîne une production plus faible entre - 25 % et 35 %. C’est le cas notamment des concombres, courgettes et melons", ajoute la journaliste.

Une récolte de céréales très disparate selon les régions

Pour les céréales en revanche, le bilan est globalement négatif. Les distinctions s'opèrent par région. "Pour le blé, la récolte est décevante, en recul de 15 % sur la moitié sud du pays (...). En revanche, au nord, les pluies tardives de juin ont sauvé la situation. Au final, la production est suffisante pour alimenter les marchés. Le maïs, lui aussi, a beaucoup souffert de la sécheresse, seule la moitié des surfaces cultivées sont en bon état. La production a reculé de 18 % par rapport à l’an dernier", rapporte la journaliste. 

L’herbe a également beaucoup moins poussé dans les prairies, en recul de 21 %. Certains éleveurs ont dû alimenter en fourrage leurs bêtes, alors que l’hiver n’est pas encore arrivé.  

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