Un cahier des charges allégé pour faire face aux conséquences d’un été très difficile. Dans la Loire, Claude Boucher produit un formage de chèvres qui bénéficie d’une appellation d’origine protégée (AOP). Exceptionnellement, cette année, les règles seront donc moins strictes. Il y aura moins de jours en pâturages et plus de nourriture en complément venue de l’extérieur. "C’est une bonne nouvelle. Sur le secteur, on a vraiment souffert de la sécheresse", affirme Claude Boucher, producteur de rigotte de Condrieu.Des assouplissements en vigueur jusqu’au printemps prochainEn juillet-août, alors que les champs étaient grillés par le soleil, il a fallu puiser dans les réserves de foin prévues pour l’hiver et acheter pour compenser hors de zone d’appellation. Sans les dérogations, l’exploitation familiale aurait dû se séparer d’une partie de son cheptel. "Ça nous permet de garder les mêmes volumes", se satisfait André Boucher, responsable de la fromagerie. Pour Clément Chayrigues, producteur de lait AOP Bleu des Causses, la dérogation est aussi salutaire. Ces assouplissements resteront en vigueur jusqu’au printemps prochain.Parmi nos sources Les labels de qualité dans l’alimentation (ministère de l’économie)Dérogations au Journal OfficielListe non exhaustive