Des tournesols séchés, de l’herbe qui ne repousse pas. Face à ce spectacle de désolation, un éleveur céréalier a choisi l’illégalité. Comme 110 autres exploitants de Charente-Maritime, il a continué d'irriguer ses cultures, malgré l’interdiction imposée par un arrêté préfectoral. "Il faut qu’on fasse vivre notre famille, on a des charges à payer, qui ont été multipliées avec la conjoncture en Ukraine. Ce n’est pas bien, on en est tous conscients, mais on le fait", explique Pascal Ribreau.Confiscation du matériel agricoleUn arrosage illégal pendant trois mois qui a mené à la confiscation de son matériel. Alors que le pays fait face à une sécheresse historique, une association dénonce des pratiques agricoles qui ne sont plus adaptées. "Dès le mois de février, nous avions des alertes très fortes sur le fait que la saison allait être très dure. Il fallait donc éviter les cultures qui allaient demander beaucoup mois l’été", affirme Patrick Picaud, de France Nature Environnement.