Cet article date de plus de deux ans.

Rapport de Greenpeace sur le lobby des industriels de la viande : la Fédération des charcutiers dénonce des polémiques "injustes"

Selon Bernard Vallat, président de la Fédération française des charcutiers, des "efforts considérables" sont réalisés en France et en Europe pour assurer une production de viande responsable.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un boucher découpe un morceau de viande à Mulhouse, le 24 janvier 2022 (illustration).  (VINCENT VOEGTLIN / MAXPPP)

"L'Europe et la France sont les plus vertueuses en matière de précaution vis-à-vis des risques liés à l'élevage", a relevé mardi 25 janvier sur franceinfo Bernard Vallat, le président de la Fédération française des industriels charcutiers traiteurs (FICT), après la publication d'un rapport de Greenpeace qui dénonce le poids des lobbies des industriels de la viande. "Les contraintes sur les éleveurs et les industries sur le continent américain ou en Australie sont dérisoires par rapport à celles qui pèsent sur nos producteurs", a-t-il affirmé. Bernard Vallat a également souligné les "efforts considérables" réalisés par l'UE et Bruxelles "pour éviter les inconvénients soulevés par des pratiques excessives liées à la production des animaux".

"Toutes les filières viandes sont adeptes du flexitarisme, c'est-à-dire à une consommation équilibrée de produits d'origine animale et végétale et non pas se cantonner à un repas appauvri, exclusivement végétal, qui serait préjudiciable au plaisir de manger", a-t-il ajouté. "Les plus gros consommateurs de viande du monde ne sont pas en Europe, ils sont en Amérique. Peut-être que si certains continents faisaient comme l'Europe en termes de modération, ce que l'on reproche à l'élevage pourrait être édulcoré." "Je m'engage sur mon honneur à respecter la réglementation, à respecter l'opinion scientifique officielle majoritaire", a-t-il enfin tonné. "Nous souhaitons sortir de ces polémiques que nous trouvons injustes."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.