2022 a été une année particulièrement sèche, et cela pourrait s’empirer à cause du dérèglement climatique. Certaines entreprises ont décidé d’anticiper pour développer une industrie moins gourmande en eau.
Dans plusieurs secteurs comme l’agro-alimentaire, la papeterie ou la verrerie, l’eau est une ressource indispensable. Face aux risques de pénurie, les entreprises cherchent à réduire leur consommation d’eau. En Seine-Maritime, l’un des leaders des flacons en verre, utilise des fours qui peuvent atteindre 1 600 degrés et qu’il faut préserver. L’eau sert à refroidir l’équipement pour tenir dans le temps. Cette eau n’est plus rejetée depuis trois ans pour pouvoir la réutiliser. 10 000 euros de travaux ont été nécessaires pour économiser cette ressource, avec comme mot-clé l’anticipation et l’autonomie. 15 millions de litres ont été économisés et un projet de récupération des eaux de pluie est en cours.
Une raréfaction de l’eau qui pousse vers plus de sobriété
Une volonté d’économie partagée par la société Volvic en Auvergne. Elle utilise désormais de l’air et non plus de l’eau pour rincer ses bouteilles pendant la fabrication. Un investissement de 25 millions d’euros pour une économie de 400 millions de litres. La société développe désormais un système de filtration dans des bassins plantés de roseaux pour nettoyer les installations. Des efforts insuffisants selon certaines associations qui reprochent à Volvic d’assécher la zone. La raréfaction de l’eau va pousser les industriels à la sobriété.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.