Près de 40°C au thermomètre, des cours d'eau à sec... L'an dernier, la sécheresse a malmené la Creuse. Le bétail a souffert et les cultures ont été brûlées. Parfois, l'eau potable a même manqué. Alors, comment anticiper ? Comment se préparer pour ne plus subir de plein fouet les épisodes climatiques ?Les éleveurs ont anticipéJean-Pierre Vincent a 150 bêtes à abreuver et 9 000 arbres fruitiers. Cela représente 80 mètres cubes d'eau par jour. L'an dernier, face à la pénurie, il a dû puiser l'eau dans une carrière désaffectée à 6 km de son exploitation. Une vingtaine d'allers-retours quotidiens avec son tracteur. Cette année, aucune inquiétude, puisque ses arbres sont arrosés au goutte-à-goutte. L'eau vient d'une retenue creusée l'hiver dernier. Pour l'alimenter, l'agriculteur a le droit de pomper une partie de l'eau d'un ruisseau. Dans le cadre d'une nouvelle sécheresse, l'eau potable pourrait aussi manquer pour les habitants.