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Loi alimentation : de faibles gains pour les agriculteurs

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Loi alimentation : de faibles gains pour les agriculteurs
Loi alimentation : de faibles gains pour les agriculteurs Loi alimentation : de faibles gains pour les agriculteurs (France 2)
Article rédigé par France 2
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L'UFC-Que Choisir estime que la loi alimentation n'a pas permis de mieux rémunérer les agriculteurs. Cette réforme profiterait surtout à la grande distribution. France 2 a suivi un éleveur de volailles.

Jonathan Lalondrelle, éleveur landais, espérait beaucoup de la loi alimentation. Mais depuis, ses revenus mensuels n'atteignent que 800 €. "Ma marge n'a pas augmenté", rapporte-t-il. L'UFC-Que Choisir confirme cette situation dans une étude publiée vendredi 11 octobre. En 2017, Emmanuel Macron promettait de mieux rémunérer les agriculteurs grâce à ce projet de loi, mais depuis, selon l'association de consommateurs, les éleveurs ont touché 9 centimes de plus seulement par kilo. Dans le même temps, la grande distribution, elle, a augmenté sa marge brute de 25 centimes. Résultat, une fois dans le chariot, le poulet coûte 36 centimes de plus.

Une étude contestée par la grande distribution

"On a obligé la grande distribution à augmenter ses prix et ses marges. (...) On a fait un pari audacieux de la bonté naturelle, de la générosité naturelle dans les négociations des grands distributeurs", explique Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir. De son côté, la Fédération de la grande distribution remet en cause les résultats de cette étude et affirme que les prix n'ont pas autant augmenté dans les magasins.

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