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L'Assemblée nationale approuve l'expérimentation de la vidéosurveillance dans des abattoirs volontaires

Les députés ont préféré ce type d'expérimentation plutôt qu'une obligation de caméras. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Extrait d'une vidéo de l'association L214 diffusée le 3 novembre 2016 et montrant les coulisses d'un abattoir de Limoges (Haute-Vienne).  (L214/AFP)

L'Assemblée nationale a tranché. Les députés ont voté dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 mai le principe d'une expérimentation de la vidéosurveillance dans des abattoirs volontaires pour veiller au bien-être animal, plutôt qu'une obligation de caméras.

Après de vifs échanges, les députés ont voté à main levée un amendement de Loïc Dombreval (LREM) au projet de loi agriculture et alimentation en faveur de cette expérimentation de caméras aux postes de saignée et de mise à mort, pour deux ans et avec l'accord des représentants du personnel. Ces vidéos seront consultables en interne, à des fins d'autocontrôle, et par les services vétérinaires.

"Un compromis"

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, a donné un avis de "sagesse positif" à cette mesure, qu'il a présentée comme un "compromis". "Je préfère que les inspecteurs vétérinaires accompagnent et [le cas échéant] sanctionnent plutôt que les installer derrière des écrans vidéo", a-t-il aussi lancé.

L'amendement du député Olivier Falorni (PRG) qui prévoyait une obligation de la vidéosurveillance a été rejeté. Le parlementaire avait présidé en 2016 la commission d'enquête parlementaire sur les abattoirs, créée après les images chocs diffusées par l'association L214, montrant notamment des bêtes mal étourdies ou accrochées vivantes. L'Assemblée nationale "préserve l'opacité des abattoirs", a tweeté dans la nuit L214.

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