Au milieu de ses champs, David Vallée est abattu, lundi 6 juin. Jamais l'agriculteur, installé à Sonchamp (Yvelines), n'avait connu d'orage aussi violent. "On voit qu'il n'y a plus rien. Les épis sont tous par terre". La quasi-totalité de ses 200 hectares de céréales a été ravagée par la grêle. Son assurance ne pourra pas compenser toutes les pertes. "C'est très dur, ça fait deux jours que je ne dors pas, c'est horrible. (…) On était serein, on préparait nos installations (…) et on a tout perdu en 15 minutes", confie-t-il. Réforme de l'assurance agricole Les champs de maïs d'Éric Taillandier, céréalier en Indre-et-Loire, ont été fauchés. Il espère beaucoup de son assurance agricole, devenue indispensable selon lui. "À n'importe quelle période de l'année, il arrive des conditions climatiques assez brutales", dit-il. En France, moins de 20 % des exploitations agricoles sont assurées. Les assurances sont jugées trop chères, ou pas assez efficaces. Une réforme de l'assurance récolte, plus large et plus protectrice, vient toutefois d'être adoptée par la Parlement et entrera en vigueur en 2023.