Cet article date de plus de cinq ans.

Haute-Loire : une cagnotte pour aider un éleveur de brebis victime d'une attaque de chien errant

Plus de 90 brebis ont été tuées.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La cagnotte Leetchi, en soutien à l'agriculteur Alain Comptour, a été créée par l'un de ses fils. (CAPTURE D'ÉCRAN)

Une cagnotte en ligne a été lancée pour aider un éleveur dont le troupeau de brebis a été victime d'une attaque de chien errant, le week-end du 23 février, à Vergongheon (Haute-Loire), rapporte France Bleu Pays d'Auvergne. Plus de 90 brebis ont été tuées. Le préjudice est estimé à près de 80 000 euros. "La perte sèche de 90 jeunes brebis prêtes à mettre bas ainsi que le soin apporté aux survivantes et aux futurs agneaux qui ne verront peut-être jamais le jour ont anéanti la viabilité de l'exploitation", peut-on lire sur le site Leetchi qui héberge la cagnotte. L'éleveur, Alain Comptour, a porté plainte, une enquête est en cours. Il ne sera pas indemnisé si le ou les propriétaires du ou des chiens ne sont pas retrouvés.

J'en ai trouvé une qui était dehors et elle était esquintée. Je suis rentré, et là, c'était une congère de brebis.

Alain Comptour

à France Bleu Pays d'Auvergne

En 2017, il avait déjà été victime de deux attaques, mais elles s'étaient produites dans les prés. "Ça fait mal", poursuit-il, "car elles n'étaient pas toutes mortes et j'ai essayé de sauver celles qui pouvaient l'être, il a fallu monter sur le tas, donc là on tire sur les bras et on pleure".

C'est l'un des fils de l'éleveur, contre son avis, qui a lancé cette cagnotte sur Leetchi. "Faire appel à la solidarité, on se dit toujours que nous n'en aurons pas besoin, sauf que deux attaques en deux ans, ça met en péril l'exploitation", explique Anthony Comptour, "arriver à 57 ans et avoir travaillé comme il l'a fait, c'est dommage, on a donc décidé de lancer un appel aux dons". La famille a reçu de nombreux soutiens.  La cagnotte a déjà permis de récolter plus de 8 000 euros.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.