Grippe aviaire : 360 000 canards seront abattus préventivement

Pierre Lassalle, éleveur dans les Pyrénées-Atlantiques, a appris avec effroi ce mercredi 22 février que tous ses canards devaient être abattus. À 28 ans, c'est la deuxième fois que ce jeune éleveur doit sacrifier sa production à cause de la grippe aviaire. "C'est évident que c'est compliqué d'investir sur le long terme" dans cette situation, confie-t-il.

"Permettre à la filière de repartir"

Dans l'immédiat, les éleveurs de palmipèdes espèrent que les indemnisations promises par l'État arriveront rapidement. "Sur le plan psychologique, c'est dramatique. Il s'agit de sauver cette filière et de permettre à un maximum de monde de repartir", explique Dominique Graciet, président de la Chambre d'agriculture des Landes. L'abatage des canards doit être achevé en quinze jours et concerne également les bassecours privées.