Feuilleton (3/5) : le temps des vendanges

En Alsace ce midi-là, c'est choucroute et chansons à boire. L'équipe de vendangeurs de Mélanie consiste en une vingtaine de retraités. À la table, les parents de Mélanie les connaissent bien. Ce sont tous des habitués de la maison. Ils viennent chercher un complément de revenu, autour de 900 euros pour toutes les vendanges. Le tout dans une bonne ambiance. Les plus anciens vendangeurs ont vu Mélanie succéder à son père. Et c'est elle qui donne le top départ. Il reste encore des parcelles à vendanger.

"On ne s'improvise pas vendangeur"

En route pour d'autres vendanges : sur ses terres du Languedoc, Françoise vérifie la maturité de ses Chardonnay : "On devrait faire des jolies choses avec ça. C'est doré, il y a la maturité, mais il y a aussi une belle vivacité." Ici, les vendangeurs sont des professionnels. Ils viennent spécialement d'une région viticole du Portugal, la vallée du Douro, et travaillent pour différents vignerons de la région. "On ne s'improvise pas vendangeur. (...) C'est un métier difficile, c'est des conditions difficiles. Et il faut être attentif à cueillir les bonnes grappes, à ne pas prendre ce qui ne serait pas mûr", explique la vigneronne. Le compte à rebours a commencé pour Françoise. Dans les prochains jours, la météo va se dégrader.