À Loigny-la-Bataille (Eure-et-Loir), des sécheresses printanières à répétition, un déficit de pluie récurrent et l’appauvrissement des sols poussent les céréaliers à s’orienter vers de nouvelles cultures. Hugues a planté douze hectares de lavandin, il y a trois ans. À la tête d’une exploitation de 250 hectares de blé, d’orge, de maïs et de betterave, cet agriculteur doit trouver des solutions face au manque de précipitations.Des vignes plantées à MérouvilleFaire des cultures moins gourmandes en eau est aussi le défi de Jérôme, un autre agriculteur, à La-Croix-du-Perche (Eure-et-Loir), qui s’est lancé dans le lin pour en faire de l’huile. Une culture qui résiste à la chaleur. L’objectif est de régénérer le sol, ce qui permet d’augmenter les rendements de blé, tout en utilisant moins d’engrais. "Le lin est une culture qui structure bien le sol", explique Jérôme. Enfin, Rodolphe, un autre agriculteur, a fait un choix encore plus radical en plantant des vignes à Mérouville (Eure-et-Loir), une première dans la Beauce.